Aujourd’hui, sur un territoire de 1 098 325 habitants (2021) et 333 communes, le diocèse de Rennes compte 269 prêtres sur 470 lieux de culte répartis en 74 paroisses. Dans les secteurs fortement urbanisés, les pays, qui regroupent plusieurs des douze doyennés, sont au nombre de sept : Rennes, Rennes périphérie, Vitré, Redon, Brocéliande, Saint-Malo, Fougères. Huit spiritains en Bretagne se répartissent dans deux communautés : à Maurepas et à la maison Poullart des Places à Rennes. Nous y sommes partis en reportage en septembre 2025 pour découvrir la dynamique missionnaire du diocèse, le soin apporté à l’accueil des prêtres et religieux venus de l’étranger. La coexistence d’identités plurielles entre paroisses bourgeoises et populaires, citadines et rurales nécessite une certaine écoute des signes de l’Esprit.
Dans cette terre d’accueil de mendiants, de nouvelles pauvretés se dessinent aujourd’hui. Soixante-dix mille étudiants font bouillonner la ville de Rennes. Berceau de la social-démocratie, la région a un goût pour la rencontre et le débat, dont se fait quotidiennement l’écho un journal comme Ouest-France. Comment faire se rencontrer ces horizons variés et les inviter à collaborer? En quoi les spiritains, et les prêtres Fidei Donum, les laïcs engagés, acteurs de la mission, concourent à créer des points de dialogue, d’enrichissement mutuel? Dans un monde douloureux et inquiet, où le repli nationaliste guette, quel message d’ouverture faire passer? Comment inviter chaque lieu d’Église et chaque jeune étudiant à devenir missionnaire? On vous embarque avec nos questions pour un voyage au goût salé. Estelle Grenon
Vous découvrirez notamment le témoignage de Bede Ukwuije, spiritain nigérian qui passe un mois de vacances en Bretagne depuis 30 ans. Une destination de « ressourcement » qu’il a choisie grâce au père Pierre Michel, avec qui il avait travaillé en 1993 à l’aumônerie des étudiants de Rennes. Une destination vers laquelle il a continué de se rendre ensuite également, en raison de l’accueil chaleureux et fraternel de son successeur, le frère Thibaut du Pontavice, dominicain, mais aussi des Cancalais, toujours heureux de le retrouver. À présent, lui aussi n’hésite pas à se dire Cancalais.

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