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Pourquoi?

La revue propose de soutenir des projets découverts dans les pays de reportage. Ce mois-ci, en Ouganda, le coup de pouce vise la réhabilitation d’adolescentes et de femmes prostituées. Le premier groupe ciblé sont des femmes victimes de traites d’êtres humains et des enfants sujets à des migrations périlleuses.

Des jeunes filles et des femmes de Kampala et des bidonvilles sont victimes de trafic, dès leur adolescence, en vue de prostitution, travail domestique, etc. Leur vulnérabilité à être exploitée est souvent due à une famille qui dysfonctionne et à la pauvreté.

Des aides d’urgences humanitaires sont également proposées en cas de catastrophes naturelles, climatiques ou par temps de guerre.
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Coup de pouce du moment :

Femmes victimes de traites d’êtres humains et des enfants sujets à des migrations périlleuses

Lutte contre les traites humaines

page14image2886272 La démarche vise la réhabilitation d’adolescentes et de femmes prostituées. Le premier groupe ciblé sont des femmes victimes de traites d’êtres humains et des enfants sujets à des migrations périlleuses.

Des jeunes filles et des femmes de Kampala et des bidonvilles sont victimes de trafic, dès leur adolescence, en vue de prostitution, travail domestique, etc. Leur vulnérabilité à être exploitée est souvent due à une famille qui dysfonctionne et à la pauvreté. Elles sont aussi exploitées à cause de la confiance accordée à un proche, un ami ou un amant.
Une fois dans la prostitution, elles sont tenues par une dette à une maquerelle, ou un tenancier de maison close, et par de sévères tortures sexuelles et émotionnelles pratiquées par des proxénètes et leurs clients. Souvent, elles sont forcées à accepter des relations sexuelles gratuites pour corrompre les policiers. La dette qu’elles ont est celle de l’argent payé au trafiquant auquel elles ont été vendues. Elles sont forcées à accepter leur identité de prostituées et d’accepter le fardeau de la dette qu’elles ont à payer à leurs maquerelles.

Les objectifs de la démarche

Le projet souhaite offrir aux victimes une réhabilitation selon la situation de chacune. Les objectifs visent à réduire la vulnérabilité des jeunes et des adolescents du quartier de Mulago au crime de trafic, en développant des outils de mesures de sensibilisation ; à assurer la réconciliation globale de la victime et une guérison globale (physique, psychologique, sociale, et émotionnelle) ; à aborder la ré- habilitation économique des filles et des femmes victimes de trafic ; à renforcer les capacités économiques de la victime et de sa famille.

Les résultats attendus ?

Une vie réconciliée pour faire face à une vie responsable, consciente des effets du trafic humain. Une capacité permettant de commencer un petit commerce pour arriver à une autonomie et pour subvenir aux besoins de base des enfants, spécialement la nourriture et l’écolage. Améliorer et soutenir les revenus pour une sécurité alimentaire et pour les besoins domestiques, les soins… Améliorer l’accès des femmes aux services financiers : épargne, crédits, micro-assurance. Fournir un soutien fiable, spirituel et psycho-social aux jeunes, aux femmes et aux hommes victimes. Augmenter la sensibilisation de la communauté au sujet des droits des enfants à l’éducation et aux responsabilités parentales présents dans les lois sur la protection de l’enfance en Ouganda et dans les conventions internationales sur la protection de l’enfance.

BUDGET POUR UNE ANNÉE

  • Conseiller, travailleur de terrain : salaire annuel, 100€X12=1200€
  • Session pour une sensibilisation sur les droits humains et le trafic humain pour 150 femmes : 200 €
  • Session sur la protection de l’enfance pour 150 femmes : 200 €
  • Transports, déplacements : 300 €
  • Communications : 120 €
  • Administration : ordinateur, 400 €
  • Capital de lancement pour 20 victimes : 260X12=3120€.
Total : 5540 €

Je paye par virement ou par chèque (reçu fiscal possible):

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Congrégation du Saint-Esprit 30 rue Lhomond 75005 Paris Mention : 4672 OUGANDAVULNE Kampala (Ouganda).

Un reçu fiscal sera envoyé sur demande.