Déplacées climatiques, quelque trois cents personnes sont installées dans la région de Akot, sur la paroisse du Bon pasteur de thon-Aduel. Démunies à tout niveau, elles manquent aussi cruellement d’eau potable. Nous pouvons les aider en participant au financement de la fouille d’un puits.

Des inondations particulièrement importantes ont eu lieu en 2020, à travers l’ensemble du pays du Soudan du Sud. Partout, les gens fuyaient leur région pour un lieu moins inondé où ils pourraient s’installer. Ce sont deux cent neuf personnes qui sont arrivées, et sont toujours là presque quatre ans après. Leur région est toujours un vaste marécage inhabitable. Au cours des trois dernières années, d’autres se sont joints et des naissances ont eu lieu. Au dernier recensement, ils étaient trois cents.

L’ensemble de ce groupe est arrivé avec rien. Ils ont trouvé bon accueil auprès de la population locale qui n’est pourtant pas de la même ethnie. Les autorités locales ont fourni des bâches pour couvrir les construc- tions précaires en bois. Des latrines ont également été construites. Les enfants vont à l’école gouvernementale du village à proximité.

Manque de nourriture

Le gouvernement essaie de ne pas les oublier, mais la nourriture manque. Les spiritains fournissent aussi de temps en temps des vivres. L’évêque de Rumbek était venu les voir pour évaluer la situation. Les réfugiés partent dans la brousse environnante pour cueillir des fruits, des feuilles ainsi que des gerbes d’herbe qu’ils pourront vendre aux habitants des villages environnants. Les petits fruits jaunes sont à sucer ; en cassant le noyau, on en retire une graine qui fournit de l’huile comes- tible. Certains font de l’artisanat à partir de graines, pour des colliers, ou d’herbes, pour du tissage. D’autres vont mendier dans les villages environnants. Les relations avec ces vil- lages sont bonnes. La police assure la sécurité. En plus des problèmes de nourriture, se posent des questions de santé, surtout en cette saison où la malaria fait des ravages.

Le gouvernement promet une solution à long terme pour éviter de faire du provisoire, mais cela commence à durer… Un puits permettrait d’avoir de l’eau potable et faire du jardinage… La fouille d’un puits est éva- luée, selon le devis, à 9000 euros.