Du 21 juin au 5 juillet, 60 spiritains se retrouvent à Chevilly-Larue pour le Conseil général élargi de la Congrégation du Saint-Esprit. Venus des 4 coins du monde, ils ont commencé leur rencontre par un pèlerinage vers des lieux de mémoire : la Vierge Noire de Notre-Dame de Bonne-Délivrance à Neuilly sur Seine, Notre-Dame des Victoires à Paris. Le dimanche, ils ont célébré à la Maison-mère des Spiritains et se sont baladés sur les traces de leur fondateur Claude Poullart des Places.
« Le cœur ému par la vie de notre fondateur, nous nous sommes arrêtés devant les lieux qui ont façonné sa vision, son abandon et la fondation de la Congrégation. Marcher là où il a marché, prier là où il a prié, c’est se replonger dans l’esprit fondateur qui continue d’animer notre Congrégation plusieurs siècles plus tard. » Philip N’goja.
Ce 24 juin, la réflexion s’est ouverte en point d’étape sur les orientations du dernier chapitre Bagamoyo 2 adoptées en Tanzanie en 2022. Le Supérieur général Alain Mayama a dressé un panorama général de la Congrégation.
Au 2 juin 2025, la Congrégation comptait 2 711 confrères et 235 laïcs associés répartis dans 60 circonscriptions (34 Provinces et 26 Groupes). 794 communautés sont présentes sur les cinq continents : en Afrique, en Europe, en Amérique, en Asie ainsi qu’en Australie. Les membres de la Congrégation sont originaires de 59 pays. Le Nigéria (4 provinces) compte le plus grand nombre de confrères originaires, soit 804, suivi de la Tanzanie 174, la France 155, le Ghana 127, l’Angola 125, l’Irlande 123, le Cameroun 118. Les autres pays ont moins de cent membres originaires.
Les spiritains sont présents dans 62 pays sur les cinq continents. Ces statistiques reflètent l’extraordinaire diversité de la Congrégation : 72 % des confrères proviennent d’Afrique, 20% d’Europe, 2% de l’Océan Indien, 4 % d’Amérique du Nord, 2 % d’Amérique du Sud, 2% des Caraïbes, 2 % d’Asie et 0 % d’Océanie.
Une des interpellations de Bagamoyo II fut d’inviter l’ensemble de la Congrégation à s’engager dans les nouvelles formes de pauvreté du monde contemporain. Le Chapitre général a demandé aux circonscriptions de réévaluer leurs engagements missionnaires, d’identifier de nouvelles initiatives et des tâches à abandonner parce qu’elles ne sont plus prioritaires pour la circonscription ou plus durables. Un plan stratégique a été demandé à chaque circonscription pour un meilleur déploiement de la mission. Les 15 jours de réflexion commune vont mettre à jour les défis pour guider les 3 ans à venir.