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En cette année Laudato Si, initiée par le pape François, le reportage de la prochaine revue d’été va nous plonger en Guyane dans sa forêt luxuriante.

Le livre de la genèse nous raconte que le troisième jour, Dieu a demandé à la terre de produire des arbres avec ses fruits et ses pépins ou un noyau ! et il vit que cela était bon. Tout au long des récits bibliques, l’arbre aura son message pour les hommes. Depuis l’arbre de la vie et celui de la connaissance du bien et du mal au centre du jardin en Eden, jusqu’à l’arbre de vie de l’apocalypse qui nourrira les élus de ses fruits.

Il est vraisemblable que certains arbres qui ont accueilli les deux premiers Spiritains de France métropolitaine à partir des années 1778 en Guyane, sont les mêmes qui continuent à accueillir les Spiritains du Nigéria, de Martinique, du Gabon, du Congo, d’Haïti, de Madagascar… aujourd’hui.

Eux avaient succédé aux Jésuites qui avaient été expulsés. Expulsés plusieurs fois à leur tour Ils sont chaque fois revenus pour assurer cette mission originale en territoire français.

Tout le monde reconnait que ce département est marqué par la présence des Spiritains jusqu’à nos jours.

Des missionnaires d’horizons variés en Amazonie

Des Oblats Marie Immaculée (OMI) sont également présents avec un prêtre de la mission de France.

Des prêtres diocésains prennent leur part.

Les sœurs de St Joseph de Cluny, les frères des écoles chrétiennes participent à la tâche éducative.

Les sœurs de St Paul de Chartres, les sœurs de Jésus serviteur, les petites sœurs de Jésus et les frères de la résurrection nourrissent cette terre de leur spiritualité.

La présence évangélique, pentecôtiste n’est pas négligeable, sans compter les témoins de Jéhowah et autres sectes.

Tout ce monde-là essaie d’accompagner les nombreux peuples qui cherchent leur place dans cette portion de terre d’Amérique du sud.

Parole de Dieu et multiculturalité

  • Les peuples amérindiens avec leur fierté, leur soif de liberté sont les premiers habitants de ce territoire.
  • Les Bushinengue avec leur culture, leurs rites, leur philosophie, leur foi, leur indépendance y ont trouvé refuge
  • Les Hmongs avec leur force de travail, leurs connaissances, leur idéal s’y sont implantés.
  • Les créoles, bons Français, se sont bien installés sur la côte, dans les grandes villes.
  • Les Haïtiens, Brésiliens, Surinamiens, les Guyaniens et même récemment des Syriens continuent à y affluer.
  • Les relations, les collaborations ont été inventives, créatives, fructueuses en découvertes et en transmission.

On se cherche, on s’interroge, sur les façons de faire, un mode de présence, un mode de parler, comment prêcher, comment célébrer, comment témoigner, comment collaborer, jusqu’à quel point…

Passeurs d’espérance sur le fleuve Maroni

Être à l’écoute, entendre, répondre, se taire, s’échapper… Dieu parle, Dieu est à l’œuvre, Dieu rit, Dieu pleure, Dieu souffre… Le Spiritain est là, avec l’évêque, les prêtres, les diacres, les religieuses, les religieux, les responsables d’église, les catéchistes… La bible devient de plus en plus et de mieux en mieux, un compagnon de voyage. On a besoin de la lire, de la partager, de la comprendre, de l’actualiser, pour mieux connaître celui qui s’est révélé, fils de Dieu, fils d’homme…

L’enjeu c’est de créer des passerelles, comme le fait le fleuve, la pirogue, l’arbre, la forêt,

Cela pourrait être une menace, c’est une chance, si on sait la saisir : être un îlot de paix, de prospérité et d’espérance, dans un continent agité, violent.

C’est dans l’enracinement dans leur mission sur le fleuve Maroni que les Spiritains sont appelés à être ses passeurs comme les piroguiers.

Pour lire tout le reportage, abonnez-vous à la revue et recevez le numéro d’été sur la Guyane. En cette année Laudato Si initiée par le pape François, l’écologie dans les missions sera mise en lumière.