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A la rencontre des spiritains associés : des parcours personnels, des missions aux périphéries

Aujourd’hui, on nous dit : ‘On se sent accueilli chez vous !’ ou bien ‘Vous avez la capacité d’accueillir, de rejoindre les personnes blessées, parfois même blessées par l’Église, pour les aider à retrouver Dieu.’ Peut-être notre ADN spiritain est-il précisément de croire que nous sommes faits pour l’unité enrichie par la diversité ? Après tout, n’est-ce pas le rôle de l’Esprit Saint de réaliser la communion dans la différence ? Franz Lichtlé rédacteur

A la rentrée, on se pose tous la question de notre engagement dans le monde. Dans quelle association vais-je rendre service, à quel voisin vais-je faciliter le quotidien, comment être davantage sel de la terre?

Le dernier numéro septembre-octobre de la revue spiritaine met en lumière des hommes et des femmes, laïcs qui ont dit oui à la mission, oui au service, oui au chemin de vie à la suite de Poullart des Places et François Libermann. Dans leur vie de célibataire, de couple, de famille, ils se sont engagés comme laïcs associés à la mission spiritaine.

Au cours de l’été, ils se sont retrouvés, comme chaque année, à Allex dans la Drôme. Ensemble, ils ont relu leur année et se sont projetés vers un demain aux côtés des personnes à la marge, des jeunes et moins jeunes cabossés par l’existence à qui redonner confiance..

Ces laïcs sont des proches des communautés spiritaines, en mission qui répondent aux besoin de notre temps en conformité avec la vocation des spiritains. Il est des lieux où les associés peuvent faire mieux que nous, profès, en raison de leur insertion dans le monde, leur formation, leur expérience.” Christian Berton, prêtre accompagnateur des laïcs associés

Il existe une diversité de modalités d’appartenir à cette famille et de prendre part à la mission de l’Église vécue selon le charisme reçu et transmis par les fondateurs. Ils portaient comme un rêve, ou comme une vision, cette fraternité universelle des enfants de Dieu, sur tous les continents, sous toutes les latitudes. Ils étaient prêts à traverser les mers et à franchir les montagnes pour se faire le frère ou la sœur de toute personne, particulièrement des plus petits, des plus fragiles, des moins considérés.

Nous sommes d’âges divers, hommes et femmes, originaires de différents pays, contemplatifs, artistes, organisateurs, bâtisseurs, cuisiniers, infirmières, éducatrices, enseignants, par ailleurs engagés dans une multiplicité d’associations, d’œuvres ecclésiales ou non. Cette diversité n’est-elle pas nécessaire pour participer au projet de Dieu qui veut rassembler tous les hommes ? ‘Suis-je le gardien de mon frère ?’ Oui ! …. Pour lui révéler ses talents et lui permettre de découvrir la joie de les mettre en œuvre au service de tous.

Extraits de l’édito à trois voix de Marie-Jeanne Menneson, présidente de la Fraternité Esprit et Mission, Jean-Marie Rabin, président du bureau des Associés, Jean-Pascal Lombart, provincial

De nouveaux et nouvelles associé(e)s se préparent à prononcer leurs voeux. Rencontre avec l’une d’elles Annick.

Anique est née en Guadeloupe. Elle est venue en métropole pour travailler. Aide-soignante à l’hôpital de Lille,elle a bien aimé ce contact avec les malades et sa collaboration avec ses collègues…

Retraitée, elle trouve une cohérence entre ses engagements dans la paroisse,auprès des migrants, à la communauté spiritaine de Lille et sa vie de famille. Le 14 novembre prochain, elle fait son engagement comme associée

A l’écoute des rêves des jeunes migrants Engagée en église, Anique prend des responsabilités:équipe des funérailles, permanence au presbytère, accueil, équipe du rosaire, chapelet, équipe d’animation paroissiale…En 2015, des mineurs non accompagnés sont accueillis par le diocèse de Lille. Les paroisses sont sollicitées. Anique s’y met.

Fidèle, un jeune stagiaire de la communauté spiritaine de Lille, l’accompagne sur le lieu, pour passer des soirées avec les jeunes, apprendre à les connaître, les écouter exprimer leurs besoins et raconter leurs rêves…Il est devenu pour eux comme un grand frère de référence…«On entend parler des migrants, mais tant qu’on ne les a pas rencontrés au cœur de leur détresse, tant qu’on n’a pas passé un moment avec eux pour les écouter, entendre leurs rêves…

Un charisme missionnaire fécond

Au coeur de leur fête du centenaire, les spiritaines, se réjouissent en chanson avec leur titre Allons libres et sans bagages ( à écouter pour garder le sourire). Elles préparent un colloque le 22 et 23 octobre à Paris au 30 rue Lhomond sur “De l’interculturalité à la fraternité Pour quelle mission? Avec Jésus et la Cananéenne, s’ouvrir au neuf.”

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