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“Les marginaux, les nouveaux pauvres, le défi écologique, la créativité (inventer la mission pour aujourd’hui), repérer ce que Dieu réalise à travers la congrégation, méditer les bénédictions de Dieu, participer à l’action de Dieu. Nous devons vivre notre mission en positif. Comme l’a dit le pape François pour la Journée mondiale de la mission, il nous faut « être missionnaires d’espérance, découvrir de belles choses, y croire soi-même ».” Préférences apostoliques d’Alain Mayama, nouveau supérieur général des spiritains

Voeux du rédacteur Franz Lichtle pour cette première revue de 2022 : Semer dans le désert pour que le jour où il pleuvra, la semence pousse. Il y a encore mille et mille chemins qui n’ont pas été empruntés. En ce début d’année, bon commencement à chacune, chacun d’entre vous!

Du 3 au 24 octobre, à Bagamoyo, en Tanzanie, le chapitre général des spiritains a enfin pu avoir lieu. Des délégations spiritaines en provenance de tous les continents ont réfléchi, ensemble, à la mission d’aujourd’hui et de demain. À travers la rédaction d’un texte commun, confortés par le Souffle de l’Esprit, ils ont voulu aussi fournir un cap à la nouvelle équipe élue, qui va nous accompagner dans notre œuvre missionnaire. « Voici que je fais une chose nouvelle ! »

De nouvelles orientations ont été prises. Une nouvelle équipe a été élue avec, pour la première fois un spiritain africain, Alain Mayama (au centre au premier range sur la photo), pour accompagner cette équipe. Des débuts prometteurs en ce temps d’incertitude et de doute. À travers la rédaction d’un texte commun, confortés par le Souffle de l’Esprit, ils ont voulu aussi fournir un cap à la nouvelle équipe élue, qui va nous accompagner dans notre œuvre missionnaire.

Quatre orientations significatives du chapitre sont mises en lumière dans ce nouveau numéro de la revue spiritaine au travers de quatre articles du reportage:

  1. la place des laïcs dans la Congrégation du Saint-Esprit
  2. les engagements de justice, paix et intégrité de la Créa- tion (JPIC)
  3. le développement durable
  4. le dialogue interreligieux.
Spiritains parmis les amérindiens au Brésil en Amazonie

“Sensibiliser chacun à adopter un mode de vie simple et écologique ; former et sensibiliser aux situations d’injustice et de menaces pour la vie et l’environnement; former également à la défense de la justice sociale, fiscale et économique ; porter une attention particulière aux situations d’injustice à l’égard des migrants, des réfugiés, des prisonniers et des peuples indigènes ; s’impliquer dans les conflits sur des questions interculturelles et religieuses; aux questions liées aux menaces pour l’environnement, la nature et les ressources naturelles.” Extrait du document final du chapitre

Rencontres interculturelles s’il en est, rencontre de mondes qu’a priori tout séparait.

Les 22 et 23 octobre 2021, des Spiritaines et des Spiritains, des laïcs et le nonce apostolique, des missionnaires de terrain et des universitaires sont venus rue Lhomond pour une rencontre, un colloque. Convoqués, d’une certaine manière, pour lire ensemble une page d’histoire sainte, celle du premier centenaire des Sœurs spiritaines.

L’histoire de la fondation des Sœurs spiritaines est ainsi faite d’une succession de rencontres, des rencontres réussies, et des rencontres manquées. Il faut mentionner celle toute spirituelle, en 1919, d’Eugénie, âgée de 27 ans, et du Père Libermann, décédé depuis soixante-sept ans, à travers la lecture d’un livre acheté « au hasard » d’une exposition missionnaire, La vie du vénérable Père Libermann.

Le colloque a aussi permis de faire mémoire de la rencontre des Spiritaines avec les pygmées Baka, un peuple nomade de la forêt dans l’est Cameroun, en 1970, et avec les Badjao, les nomades de la mer à Iligan, aux Philippines en 2012. 

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Autorité et foi

“La foi a quelque chose à dire : respecter la dignité de chacun est le premier critère de l’autorité sur quelqu’un. Écouter, respecter, tenir compte de son histoire, comprendre son silence, ses réticences, ses retraits. Connaître sa famille, ses expériences passées, permet de communiquer, d’être attentif aux blessures et d’arriver à un cheminement qui va permettre de prendre une décision. Comme provincial, j’ai une part dans le chemin de chacun. Une part de soutien, d’encouragement, et de stimulation d’appel à franchir une étape.” Jean Pascal Lombart, provincial des spiritains

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