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Marie de Magdala, pourquoi ce trouble ?
Tu coures à perdre haleine
Ton cœur bat trop fort !
Tu ne comprends donc pas
Le tombeau vide ?

Pourtant, tu étais là,
Tu l’as vu
Offrir jusqu’à son dernier souffle,
Tu étais là,
Témoin du cœur transpercé.

Tu l’as vu l’eau vive jaillissant,
Le sang versé pour toi ;
Toi qui l’as baigné de tes larmes,
A ton tour, offre-toi au souffle nouveau ;
Laisse ton Bien-aimé laver ton vêtement.
Il t’ouvrira à la vraie liberté.

Tu ne seras plus captive de ton péché,
Ni de ce « moi »
Qui s’accroche à chaque repli de ta vie,
Ni de tes émotions, ni du regard de l’autre.
Et tu reconnaîtras à l’intime de toi,
La voix du Bien-aimé ;
Qui t’appelle par ton nom.

Forte de sa présence, tu marcheras,
Avec Lui, le Fidèle !
Au-delà du regard, au-delà de sa voix,
Au-delà des mots,
Son souffle habitera ton souffle,
Ton cœur battra au rythme de son cœur.
Son Esprit sera tien !

Il sera ton amour, ton Rabbouni,
Réjouis-toi, devant le tombeau vide !
C’est seulement ainsi
Qu’Il peut remplir ta vie,
Ravir ton cœur.
En la fête de Marie de Magdala

Ce 22 juillet 2022
P. Louis Cesbron