Aujourd’hui encore, nous connaissons tous, les nouveaux lépreux de notre société. C’est le sans-abri qui fait la quête devant le supermarché et qui nous insupporte. C’est l’ancien détenu qui n’arrive pas à trouver un travail parce qu’on pense qu’il est dangereux. C’est la personne âgée que l’on ne visite plus à l’EHPAD car elle radote. C’est le migrant que l’on regarde de travers en se disant qu’il ferait mieux de rester chez lui. La liste pourrait encore s’allonger.
estelleadmin
On nous parle de prières, d’aumônes, de jeûnes…Apprenons, non à vivre d’obligations lourdes et ennuyeuses, mais à en faire autant d’occasions d’avancer sur le chemin de la bonté pour rejoindre celui qui en est la source. Un seul désir : nous accorder patiemment au pas de Jésus, notre guide. La prière sera la gourde à laquelle nous nous rafraîchirons. L’aumône nous gardera ouverts à la rencontre pour le partage du pain et pour l’accueil des richesses du pauvre. Le jeûne allégera notre charge et la faim deviendra ouverture à une autre nourriture.
Benjamin, spiritain en Haïti nous parle de ses projets en cours, attentif aux petits signes d’espérance qui jalonnent son quotidien. « Faire de son mieux, être présent à l’autre, l’encourager, le féliciter, se réjouir ensemble d’un travail accompli, d’un dialogue constructif, d’une prière en commun, d’un baptême célébré… C’est à partir des petites pierres d’aujourd’hui que l’on bâtit la société de demain, même sans trop savoir ce qu’elle sera. »
Nous souhaitons associer la famille spiritaine de nos lecteurs à notre réflexion en vue du chapitre de la province spiritaine de France, qui se déroulera du 19 au 29 juin à Chevilly-Larue. Merci de bien vouloir répondre aux trois questions posées et de nous renvoyer vos réponses par mail à revuefrance@gmail.com.

