Suivons Jésus au moment où il s’approche du tombeau de Lazare, bouleversé par cette mort, dans laquelle il voit aussi la sienne toute proche. Nous aussi, quelle que soit la force de notre foi, nous sommes profondément touchés devant la mort d’autres personnes et la perspective de la nôtre. Jésus nous montre alors par son attitude l’importance de la prière dans ces moments d’angoisse : Il élève les yeux avec nous vers le Père.
Messages
L’homme qui a été guéri n’était pas aveugle dans son cœur : il a su « voir » et accueillir ce qui allait se passer pour lui avec Jésus, et il n’a pas hésité à obéir à Jésus lui demandant d’aller se laver. Et quand il revint, il voyait. Et bien sûr il n’a pas hésité à témoigner envers et contre tous, que c’était bien lui qui avait été guéri et que Jésus était un prophète ! Savons-nous avoir la même foi humble et courageuse et dire en toutes circonstances : je crois ?
Jésus va aider discrètement la Samaritaine à regarder sa vérité intérieure : les blessures et les soifs non assouvies qui sont en elle. Comme la Samaritaine laissons le Seigneur guérir la partie blessée de nous-même, là où il nous sentons fragiles et coupables … dans ces zones que nous ne voulons pas trop regarder.
IL A SUFFI DE DIRE OUI La liturgie de ce jour évoque Abraham : des millions d’hommes aujourd’hui le considèrent comme leur père dans la foi ; une foi par laquelle Dieu l’avait invité à quitter ses horizons habituels pour les espaces inattendus qu’Il lui montrerait jour après jour. Au fond de lui-même, Abraham savait qu’au- delà du déplacement géographique il se mettait en route vers Celui dont le nom était « au-dessus de tout nom » : bien au-delà des approches religieuses de l’antiquité Il allait se révéler unique et aimant, tendant la main vers l’homme pour le sauver. Abraham allait de l’avant avec une belle promesse : « je bénirai en toi toutes les nations de la terre ».