Aujourd’hui encore, nous connaissons tous, les nouveaux lépreux de notre société. C’est le sans-abri qui fait la quête devant le supermarché et qui nous insupporte. C’est l’ancien détenu qui n’arrive pas à trouver un travail parce qu’on pense qu’il est dangereux. C’est la personne âgée que l’on ne visite plus à l’EHPAD car elle radote. C’est le migrant que l’on regarde de travers en se disant qu’il ferait mieux de rester chez lui. La liste pourrait encore s’allonger.
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On nous parle de prières, d’aumônes, de jeûnes…Apprenons, non à vivre d’obligations lourdes et ennuyeuses, mais à en faire autant d’occasions d’avancer sur le chemin de la bonté pour rejoindre celui qui en est la source. Un seul désir : nous accorder patiemment au pas de Jésus, notre guide. La prière sera la gourde à laquelle nous nous rafraîchirons. L’aumône nous gardera ouverts à la rencontre pour le partage du pain et pour l’accueil des richesses du pauvre. Le jeûne allégera notre charge et la faim deviendra ouverture à une autre nourriture.
Nous souhaitons associer la famille spiritaine de nos lecteurs à notre réflexion en vue du chapitre de la province spiritaine de France, qui se déroulera du 19 au 29 juin à Chevilly-Larue. Merci de bien vouloir répondre aux trois questions posées et de nous renvoyer vos réponses par mail à revuefrance@gmail.com.
Sur l’île de Madagascar il a su exercer son ministère avec passion et dévouement, sans ménager ses forces, pouvant tour à tour être curé de paroisse de brousse, formateur et accompagnateur spirituel au grand séminaire de la capitale, et toujours, grand voyageur au volant d’un véhicule qui roulait à vive allure sur des pistes défoncées. Avant de rejoindre sa Drôme qu’il connaissait bien depuis sa jeunesse et où il pouvait donner le meilleur de lui-même, aux côtés des humbles et des hommes de la terre.