Benjamin a dû quitter précipitamment Haïti, rapatrié pour protéger sa sécurité. Il se confie, à quelques jours de la Pentecôte sur ce qui l’assaille : “l’absurdité de la guerre nous est renvoyée en plein cœur. Le Seigneur semble nous dire qu’il ne s’habitue pas à nos manques d’humanité, que celle-ci est pervertie, corrompue par l’usage outrancier à la violence. Le mal rend aveugle et sourd, il pervertit même les plus pauvres, il n’a ni mémoire ni cœur. La force destructrice emporte tout, elle supplante la crainte et la raison. Que l’Esprit Saint vienne.”
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En cette semaine de Pentecôte, Estelle et Daniel Fasquelle, associés spiritains s’interrogent sur comment voir l’Esprit-Saint à l’œuvre dans leur famille. Ils témoignent du besoin de sagesse et de patience pour récolter de bons et beaux fruits de son action.
Comment parler des dons de l’Esprit quand nous voyons toutes ces souffrances souvent dues aux luttes de pouvoir, au nord du Mozambique, à Gaza, en Ukraine? Jésus nous a donné son Esprit. Dieu habite ainsi en chacun de nous. En relisant nos vies, nous discernons les conséquences de cette inhabitation. Pour ceux qui l’accueillent nous discernons les dons, les vertus accordées par le Saint-Esprit.
Le week-end de Pentecôte, c’est à Chevilly-Larue que nous allons nous retrouver et accueillir toutes celles et ceux désireux de devenir missionnaire. Temps fraternel pour nous ressourcer, nous rencontrer et redire notre volonté de nous laisser porter par le souffle de l’Esprit pour annoncer à tous la Bonne Nouvelle.