Dans un monde souvent brisé et fissuré, dans les mauvais choix que nous avons parfois fait dans nos vies, dans la précarité de nos relations et la fragilité des personnes rongées par la maladie il n’y a pas besoin d’une attestation pour sortir cette nuit chanter avec les anges.
Messages
L’année qui s’achève aura été traversée par les mots maladie, pandémie, décès…. Alors comment oser parler de ‘naissance’ ? Pourtant la naissance de Jean, avec son contexte d’inattendus, d’imprévisibles, d’inconnues…, nous invite à guetter des signes de naissance dans nos vies.
Par l’intermédiaire de l’ange Gabriel, Dieu dirige vers un village insignifiant (Nazaré), pour papoter avec une jeune fille de la périphérie et l’inviter à être la mère de son Fils. C’est précisément là, dans la banlieue, à la Favela, que Dieu trouve un accueil généreux dans le cœur de Marie. Et le “OUI” de Marie résonne encore à travers nos ruelles dans nos périphéries de béton et ainsi que dans nos périphéries existentielles.
L’homme de la lumière n’a pas peur, il traverse la nuit en toute confiance : La nuit de la dépression, la nuit de la vieillesse, la nuit de la fatigue, la nuit de la maladie, la nuit du confinement, la nuit du chômage, la nuit de la pauvreté, la nuit des attentats, la nuit des guerres, la nuit de la corruption, la nuit de la manipulation.

