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Roi! Message de Louis Cesbron pour la solennité du Christ roi

«Au jour lointain de mon baptême des très proches m’ont présenté à lui, Il a bien voulu me prendre en sa compagnie, et m’embaucher pour quelques travaux en ses garnisons. Entre temps, j’avais repris les rênes pour lui dire de moi–même :  tu es mon roi.” 

Louis Cesbron

Roi !

Quel drôle de nom pour Jésus,

Il devait bien rire en lui-même ,

Il était tellement mieux loti qu’un grand Maître de ce monde,

Et sa gloire, et sa richesse, et son bonheur :

Etre le tout-aimé, et pouvoir en toute occasion prononcer le mot très doux « Abba » !

Et tant pis pour les anciens militaires, Jésus n’avait comme garde du corps que de pauvres pêcheurs bien incapables de tenir une épée.

Au train des équipages, quelques femmes sages qui savaient bien que l’on ne se nourrit pas que de l’air du temps.

A l’époque les hôpitaux de campagne n’existait pas encore, on tranchait dans le vif, en guise de calmant une bonne dose d’alcool bien dosé.

Et pour accompagner le tout, quelques pleureuses pour vous assurer d’une bonne fin.

Le fils de David n’eut pas droit aux honneurs militaires, tout de même une sépulture digne de ce nom, et quelques notables pour fournir le nécessaire.

Mais il a fallu que ce roi, transforme le monde autrement, et propose une loi qu’aucun parlement n’aurait voté,

Pensez donc, la  Loi d’amour !

Au jour lointain de mon baptême des très proches m’ont présenté à lui,

Il a bien voulu me prendre en sa compagnie, et m’embaucher pour quelques travaux en ses garnisons.

Entre temps, j’avais repris les rênes pour lui dire de moi–même :  tu es mon roi.

Jusqu’à ce jour, il ne m’a pas renvoyé, ne m’a même pas évoqué une limite d’âge.

Malgré des handicaps certains, il m’a toujours gardé sa confiance.

Nous en avons perdu des batailles, quand il fallait remettre en selle des malades de la vie, quand il fallait redonner au pardon tout son sens.

Lui, sans rien dire continuait d’ouvrir des cœurs à son amour. Sans bruit il établissait son règne dans le cœur des plus pauvres.

Pour finir, je ne regrette pas de l’avoir choisi pour Roi,

Près de lui, j’apprends encore en balbutiant la loi de son Royaume et m’efforce de la communiquer à d’autres.

Le confinement n’y fait rien,

Ma liberté, près de lui reste entière.

Essayez donc, cela vaut la peine, mieux cela donne joie.

Lettre du Père Louis Cesbron à un colonel à la retraite