Attentif aux recommandations de Jésus, l’Église a toujours eu de la compassion pour les prisonniers. La privation de liberté touche à ce que l’homme a de plus sensible. De tout temps les spiritains ont cherché à se rapprocher des détenus. Sur la région parisienne, ce sont cinq spiritains qui acceptent de célébrer le samedi ou le dimanche à la maison d’arrêt de Fleury Mérogis, plus grand centre de détention d’Europe. Nous les avons rencontrés et ils nous ont dit comment ils vivaient ce ministère, chacun à sa façon.
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Paul Coulon, archiviste des spiritains ouvre cette rencontre et intervient mardi 11 juillet à 10h30 sur le père François Libermann. Créé en 1992, le « Carrefour d’histoire religieuse » organise depuis lors des universités d’été pour faciliter les échanges autour de la question religieuse (étudiants, enseignants, grand public).
Esprit, plane comme au premier jour Sur le tohu-bohu de mon cœur, En mes désordres remets harmonie Jusqu’au plus profond de mes lieux de morts Redonne vie ! Esprit, allume le feu, Sois Lumière aux heures les plus sombres, Réveille mon cœur assoupi Réchauffe-moi dans les tiédeurs d’un quotidien banal, Brule les herbes…
Comme avec les disciples au matin de la Pentecôte, l’Esprit nous prend tels que nous sommes, avec nos difficultés à croire, nos incompréhensions nos joies et nos peurs, et la planète telle que nous l’avons faite : Il vient nous transformer « avec tous ses dons » nous dit Saint Paul ; et l’Evangile nous précise qu’avec Lui le Christ nous apporte la paix et même le pouvoir de pardonner et de réconcilier : nous réconcilier avec Dieu, entre nous, entre peuples… : c’est la grande tâche notre existence ; elle est plus que jamais le grand défi du monde d’aujourd’hui.