Pâques

Passion du Christ, compassion pour l’homme

Notre foi chrétienne est de bout en bout pascale, car elle refuse absolument de laisser le dernier mot à la souffrance et à la mort. Elle est sensible à la vie qui resurgit. Voilà pourquoi l’on pourrait voir dans l’épreuve de la pandémie du Covid-19 ce Mystère pascal, la même « pascalité christique » que nous sommes appelés à vivre dans nos itinéraires de croyants. Durement éprouvés ces derniers temps par la mort impromptue de nos proches, des confrères, des parents et amis auxquels nous n’avons même pas pu dire au revoir, c’est au pied de la Croix, à la lumière de la Passion du Christ, que nous trouvons le sens profond de chacune de ces pâques.  

L’étoile blanche de l’espérance

Confrontés aux incertitudes, aux périls, à la solitude confinée, à l’impuissance face aux conséquences de la pandémie… comment garder en nous encore un peu de flamme et de force pour continuer le voyage ? Privés d’Eucharistie publique, empêchés de rencontrer nos proches sans prendre mille précautions, face aux difficultés de notre économie, à la peur de la contamination… notre capacité d’espérance n’est-elle pas vouée à l’épuisement, au désespoir ? Comment notre espérance peut-elle être « immortelle » ?

Homélie du père Marc Soyer pour nos défunts

Notre monde nous dit : ne pensez pas à la mort ! Mais la mort s’impose à un moment. On veut alors la dissimuler le plus possible. Pourtant elle est là, présente dans l’actualité : la mort violente de personnes innocentes assassinées, comme à Conflans, à Nice récemment…, ou des victimes innombrables de conflits ou de guerres qu’elles n’ont pas choisies ; la mort brutale de réfugiés noyés en Méditerranée ou au large de nos côtes… Sans oublier la mort de ceux ou celles qui nous sont chers : des parents, des amis…