L’homme qui a été guéri n’était pas aveugle dans son cœur : il a su « voir » et accueillir ce qui allait se passer pour lui avec Jésus, et il n’a pas hésité à obéir à Jésus lui demandant d’aller se laver. Et quand il revint, il voyait. Et bien sûr il n’a pas hésité à témoigner envers et contre tous, que c’était bien lui qui avait été guéri et que Jésus était un prophète ! Savons-nous avoir la même foi humble et courageuse et dire en toutes circonstances : je crois ?
Messages
Jésus va aider discrètement la Samaritaine à regarder sa vérité intérieure : les blessures et les soifs non assouvies qui sont en elle. Comme la Samaritaine laissons le Seigneur guérir la partie blessée de nous-même, là où il nous sentons fragiles et coupables … dans ces zones que nous ne voulons pas trop regarder.
IL A SUFFI DE DIRE OUI La liturgie de ce jour évoque Abraham : des millions d’hommes aujourd’hui le considèrent comme leur père dans la foi ; une foi par laquelle Dieu l’avait invité à quitter ses horizons habituels pour les espaces inattendus qu’Il lui montrerait jour après jour. Au fond de lui-même, Abraham savait qu’au- delà du déplacement géographique il se mettait en route vers Celui dont le nom était « au-dessus de tout nom » : bien au-delà des approches religieuses de l’antiquité Il allait se révéler unique et aimant, tendant la main vers l’homme pour le sauver. Abraham allait de l’avant avec une belle promesse : « je bénirai en toi toutes les nations de la terre ».
L’évangile d’aujourd’hui nous montre comment Jésus a été victorieux des 3 tentations fondamentales qui font partie de la réalité de notre monde, celles qui font dériver nos besoins fondamentaux : celui de se nourrir, celui de vivre ensemble en paix et en sécurité. Le diable est toujours prêt à suggérer des solutions toutes faites, sources de bien des violences. Jésus aurait pu proposer son royaume comme nous le faisons d’habitude, c’est-à-dire sans enlever le mal à sa racine, c’est-à-dire cet égoïsme qui nous rend tous esclaves.

