En cette fête de la Pentecôte, c’est bien l’Esprit qui nous conduit à écouter le cri de la terre et des pauvres. Ce cri est un gémissement, il est aussi celui de l’émerveillement devant des faits de résistance et de vie.
Homélies
« Hosanna ! Béni soit Celui qui vient au nom du Seigneur ! » Telle est l’acclamation qui retentit lors de l’entrée de Jésus à Jérusalem et que la liturgie de ce jour reprend. Béni soit celui qui vient dans nos cœurs, qui nous rejoint dans nos souffrances et nos espoirs, qui veut susciter au fond de nous son espérance.
Les fêtes de fin d’année à l’approche sont une occasion heureuse pour se rencontrer en famille, à la croisée des divers âges de la vie. Marie par sa jeunesse symbolise la rencontre des deux âges et les fait communiquer. Dans la Visitation, elle fait communiquer Elisabeth, dans son vieil âge et Jean Baptiste une vie en train de commencer. L’Esprit dispose une atmosphère de fête qui fait tressaillir Jean Baptiste et chanter Elisabeth les merveilles de Dieu.
La liturgie de ce dimanche nous aide à découvrir que les appels de l’Esprit-Saint sont source de joie. Ceux qui s’approchent du Seigneur la ressentent. Nous vivons dans un monde accablé par toutes sortes de problèmes : la pandémie, la division, les abus, la violence… Et pourtant la joie est à notre portée. Elle n’est pas quelque chose de superficiel ou d’éphémère. Elle est don de Dieu. Elle vient de la certitude que le Seigneur est, et restera, proche de nous.